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Tout le monde connaît l’histoire de Roméo et Juliette… et Pâris. 
Alors pourquoi la raconter encore une fois ?

Parce qu’aujourd’hui encore, cette histoire a un sens.
Parce qu’aujourd’hui encore, cette histoire nous touche.
Parce qu’il y a tellement de façon de raconter cette histoire.

C’est l’histoire d’une fille, Juliette, qui essaie d’être en vie.
C'est l'histoire d'un homme, Pâris, qui suit les règles préétablies.
C'est l'histoire d'un  jeune homme, Roméo, qui veut tout, même l'impossible.

C’est une histoire d’amour triangulaire, dans laquelle Pâris et Roméo sont les deux faces d’une même médaille. L’un se soumet à une société qui ne lui apportera pas le bonheur, tandis que l’autre fait tout pour y échapper. Et Juliette, dans toute sa candeur, son envie d’y croire (à l’amour, à la vie) sans savoir vraiment comment s’y prendre, a besoin d’être bousculée pour s’éveiller.

C'est une histoire intemporelle – cette tragédie ne varie pas avec le temps, elle est au moment où elle se joue –, la modernité n'a pas d'emprise sur elle : c’est un propos universel qui est défendu. Mais c’est aussi et surtout une histoire qui nous prend aux tripes ; elle n’est pas lisse, propre et bien rangée. Elle déborde de passions, de pulsions. Il faut que le corps exulte et libère toute sa violence. Ainsi, les deux chœurs des deux premiers actes seront chantés, chantés avec l’envie forte d’être ici et maintenant à raconter cette tragédie. Ce sera brut, mais cette rudesse, c’est la vie, c’est la liberté de la voix.

C’est l’histoire d’un monde aux règles bien définies. Les jeunes filles sont limitées par un carcan familial qui les laisse incapables de faire des choix. Les jeunes hommes, de leur côté, sont offerts en pâture à un monde qu’ils ne comprennent pas, jeunes chiens fous guidés par leurs désirs, leurs amis, leur haine.  Pour appuyer le gouffre entre ces deux alternatives, les parents de Roméo seront absents, lui laissant pour seul héritage une haine qui ne lui appartient pas, seul héritier de l’honneur de la famille.

C’est une histoire de conflits, conflits entre deux mondes, entre deux familles, entre deux âges. Au fil de l’histoire, au fil des morts, le rouge sang viendra tâcher ce tableau : « Il y aura du sang. On dit que le sang attire le sang » (Shakespeare, Macbeth).

C’est une histoire d’héritage. Quelle histoire laisse-t-on à nos enfants ?  Quelles alternatives pour leur vie à venir ? Ici, c’est la haine que l’on laisse comme seule consigne, comme seul échappatoire.

Alors, cette histoire interdite entre Roméo et Juliette, c’est aussi une envie de se libérer d’un monde qui nous laisse trop peu de possibilités. 






Mise en scène : Juliette Damiens
En rêvant avec Justine T.Annezo
Et avec le regard de Pauline Pidoux
Avec : Laetitia Brecy, Jean-François Coffin, Marc Duchange, Flore Egal, Denis Escadafals,
 Benjamin Farfallini, Samuel Giezek, David Jaud, Antoine Johannin, Justine T.Annezo
Création lumières : Emilien Picard
Création musiques : Nolwen Doucet
Création décors : Bruno Vitti (Lézards Visuels)
Création costumes : Alice Damiens
Création affiche : Etienne Lescure
Durée : 2h

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Critique 



Ont soutenu ce projet :

Spectacle accueilli en prêt de salle à la CMCAS et au Théâtre de la Brique Rouge






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